Ce soir, je suis allé au cinéma, et j’y ai vu une perle dans son écrin.
Ce film de Stephen Frears s’appelle « PHILOMENA ».
C’est l’histoire d’une femme qui lors de son adolescence s’était retrouvée enceinte. Ses parents redoutant l’opprobre l’ont abandonnée dans un couvent du fin fond de l’Écosse.
Dans ce couvent sont recueillies uniquement des jeunes filles dans cette situation. Elles y accouchent sans même l’aide d’un médecin, et certaines y laissent la vie, comme beaucoup des nouveaux-nés.
Pour rembourser les frais de leur hébergement, et de leur accouchement, ces filles doivent travailler 7 jours sur 7, et elles ne peuvent voir leur enfant qu’une heure par jour.
Et puis un jour, contre la volonté des mères, les enfants finissent par être vendus à de jeunes et riches couples américains.
50 ans plus tard, cette mère finira par fracasser cette chape installée par la société et la religion, et elle révèlera ce lourd secret à sa fille. Cette dernière lui fera rencontrer un journaliste désabusé, et tous deux vont partir à la recherche de ce fils.
Ce film n’a que plus de force, lorsque l’on découvre qu’il est inspiré d’une histoire vraie !
Ce film est un bijou d’amour, mais il est surtout pour moi, le procès d’une société qui, encore de nos jours, porte de bien grosses œillères pour ceux qui ne rentrent pas dans son moule, et là je pense à tous les exclus.