
Encore une fois, hier, un article est sorti dénonçant, au Grau-du-Roi (Gard), la difficulté d’accès d’un bus à une personne en fauteuil roulant.
Le 20 janvier dernier, cet homme se serait vu refuser l’accès au bus, qui pourtant, affichait bien le logo Accessibilité Handicapé sur l’une de ses portes. Le Vauclusien a déposé plainte, alerté les parlementaires, et a également lancé un appel à Emmanuel Macron, avec l’espoir de le rencontrer.
Jean-Luc Gibelin, élu en charge des transports pour la région Occitanie, évoque une erreur d’étiquetage d’un bus qui n’est pas habilité à transporter des personnes à mobilité réduite.
Il est anormal qu’aujourd’hui, en France, cet accès ne puisse être permis dans tous les transports en commun.

Heureusement, il y a parfois, parmi ceux qui font tourner le système, des gens suffisamment humains pour rétablir la justice entre les hommes.
À Paris, le 21 décembre dernier, un chauffeur de bus a fait descendre tous les passagers par un « terminus, tout le monde descend ! », pour permettre à un homme en fauteuil roulant d’accéder à son bus.
Comme aucun des passagers ne voulait se pousser pour lui laisser la place de monter dans le véhicule. Choqué par cette attitude très individualiste, le chauffeur a estimé que ses passagers ne méritaient que d’attendre le bus suivant. En faisant monter l’homme en fauteuil, il ajouta juste ces mots « le fauteuil roulant, tout le monde pouvait en avoir besoin d’un, un jour ».
Alors, m’adressant à ce chauffeur de bus, je dis « Merci monsieur, d’avoir eu le courage de donner une leçon à des gens qui ne savent pas respecter les autres ».
Si tout le monde pouvait avoir le même sens du partage et d’équité, peut-être que notre société se porterait un peu mieux !
PG