
Dans notre système d’agriculture industrialisée, le cycle et le fonctionnement de la terre ont été oubliés.
On laboure et retourne les sols avant chaque plantation, et cela parfois plusieurs fois au cours de l’année.
Il est prouvé qu’un grain de terre gros comme une tête d’épingle contient plus de microorganismes et de champignons que de nombre d’humains vivants sur notre planète.
Il est aussi prouvé que le sol se découpe en couches centimétriques, et ces dernières contiennent des micro-organismes qui leur sont propres.

Lors du labour des sols, ces couches sont retournées et mélangées, détruisant ainsi tout un microcosme nécessaire et utile à la vie du sol.
Ce sujet est très peu traité par les journalistes si, et cela fût un grand plaisir de le voir traité dans le journal de 20h00 de TF1 Le 14 octobre dernier.
Le sujet traitait des lombrics et de leur utilité pour les sols. Il montrait un agriculteur qui a pris conscience de ces points, et ne laboure plus ses sols depuis 4 ans.
Il explique que depuis, ses sols se sont rééquilibrés, et qu’il fait dorénavant l’économie de 30% en engrais et de 70% en herbicides et carburants, tout en conservant une productivité normale.
En effet, les lombrics aèrent le sol, et transforment, avec d’autres microorganismes du sol les déchets végétaux en éléments nutritifs, nourrissant les plantations.
De plus, ne plus labourer les sols et laisser les herbes le coloniser entre les plantations, permet de limiter l’évaporation de l’eau. Cela nécessite donc beaucoup moins d’arrosage pour les plantation qui en nécessite beaucoup.

Cela prouve donc que c’est totalement possible, et réalisable !
C’est le début d’une agriculture en respect du sol.
Il faudra maintenant travailler sur le retour à une multiculture, et aussi aux rotations des cultures pour ne pas trop appauvrir les sols.
Il faut aussi espérer que ces méthodes se multiplieront rapidement dans le mode agricole.
PG